Prof. Jacques Djoli : « les trois propositions de reforme doivent être retirées purement et simplement »
25 juin 2020Le Professeur Jacques Ndjoli, député national et Professeur de Droit Constitutionnelle à l’Université de Kinshasa estimé les premisses constitutionnelles et téléologiques de trois propositions de lois initiés par Aubin Minaku et Garry Sakata sont fausses.
Pour lui, l’officier du ministère public n’est pas un fonctionnaire de ‘droit admnistratif » commun, qui aurait étè exclu par la revision de 2011 du pouvoir judiciaire.
À en croire le Professeur Jacques Ndjoli, la revision de 2011 n’a pas retiré la qualité de magistrat à « l’organe de la loi ».
» Il faut, certes, une réforme en profondeur de notre système judiciaire gangrené par le clientélisme et l’opportunisme hier comme aujourd’hui. Il faut imaginer des solutions consensuelles pour mettre fin à l’instrumentalisation et à la caporalisation politiques des magistrats d’hier et d’aujourd’hui« , tempère Jacques Ndjoli. L’ancien vice président de la centrale électorale pense qu’il faut vitaliser le Conseil supérieur de la magistrature éviscérée par les magistrats au service des politiques hier et aujourd’hui.
» En somme, il faut une réforme sur fond d ‘une démarche sereine, in tempore non suspecto, pour une solution rationnelle, globale et équilibrée au-delà des gesticulations de la dynastie dissolvante FCC-CACH; qui nous amène à l’inanition de la nation« , tance le Professeur Jacques Ndjoli.
GK