RDC : le groupe parlementaire CACH dénonce l’enterinement de Ronsard Malonda à la tête de la CENI

Dans une déclaration rendue publique, ce vendredi 03 juin 2020, les députés nationaux du groupe parlementaire Cap pour le changement et Alliés (Cach-Alliés) dénoncent la « désignation cacophonique » de Ronsard Malonda comme président de ka Commission électorale nationale indépendante (CENI), par les députés majoritaires du Front commun pour le Cingo (FCC).

 » Une fois de plus. la méthode appliquée par le FCC qui n’est pas de nature à renforcer la confiance au sein de la coalition FCC-CASH. Pour preuve, avec les propositions de lois anticonstitutionnelles, hasardeuses et audacieuses initiées par les députés du FCC Aubin Minaku et Garry Sakata« , ont-t-ils relevé.

Ces derniers haussent le ton pour condamner avec la dernière énergie, la précipitation avec laquelle la majorité du FCC a utilisé pour désigner Ronsard Malonda, alors que la composition de la Société civile a droit à trois membres. Ces derniers sont désignés par les confessions religieuses, les organisations des femmes pour la défense de droit de la femme, les organisations d’éducation civique et électorale.

Le groupe parlementaire CASH et Alliés a déclaré « nul et non événement » la désignation « irrégulière » de Ronsard Malonda et demande au Président de la République Félix Tshisekedi, de « ne pas procéder à l’investiture de ce dernier », dont la désignation, d’après eux, n’a pas obtenue le consensus des membres la composante pour assurer également l’observation scrupuleuse de la loi organique en la matière qui recommande la désignation de tous les treize membres au même moment qui composent le centre électoral.

 » Nous tiendrons responsables et comptables le FCC de toute les conséquences fâcheuses qui résulteront de cette démarche cavalière « , ont-ils déclaré.

Les députés du CASH et Alliés, à travers leur président Léon Mubikayi, demandent au peuple congolais de se prendre totalement en charge pour barrer la route à toute personne ou groupe de personnes déterminés à nuir sa souveraineté, démocratie et l’Etat de droit.

Jackie Ngolela