Sud-Kivu : la Monusco à Kipupu, deux semaines après le carnage
30 juillet 2020Une délégation composée de la Monusco et du gouvernement provincial du Sud-Kivu s’est rendue, mercredi 29 juillet 2020, à Kipupu, dans le territoire de Mwenga, deux semaine après les massacres perpétrés dans ce coin.
Le ministre provincial de l’Intérieur et Sécurité Lwabanji Lwasi Ngabo a tenu à rassurer sur les disparus. « Nous le regrettons très amèrement, mais les disparus ne doivent pas être considérés comme les personnes mortes. Ils peuvent se trouver en forêt, ou s’être éloignées en fuyant. C’est le temps qui nous dira car en droit on dit que la disparition dure 2 ans. C’est après les 2 ans qu’elles peuvent être considérées comme mortes », tempere le ministre provincial.
Pour le chef de bureau de la Monusco/Uvira, Ganda Abdourahmane, les soldats de l’ONU s’étaient retirés car ils avaient estimé que la zone est hors du danger. « C’était une surprise pour nous tous mais, nous allons travailler ensemble avec les FARDC pour sécuriser davantage la zone« , a-t-il promis.
Toutefois, « les attaques du village de Kipupu ont fait 15 morts et non plus 200 comme l’ont dénoncé une trentaine de députés provinciaux du Sud-Kivu et sur les réseaux sociaux« , comme l’indique la RFI.
Par GK