Modeste Bahati dénonce la « crise institutionnelle profonde » en RDC

Modeste Bahati dénonce la « crise institutionnelle profonde » en RDC

27 septembre 2020 0 Par Rédaction

La plateforme politique AFDC et Alliés de Modeste Bahati Lukwebo était en matinée politique ce samedi 26 septembre 2020, à la Foire Internationale de Kinshasa (Fikin). L’occasion pour cette autorité morale de reconnaître et dénoncer « l’existence d’une crise institutionnelle profonde que traverse la RDC ».

Le sénateur Bahati s’est dit préoccupé du fait que ceux qui sont censés résoudre le problème de la population se soient rabaissés dans la rue pour marcher et protester.

« La crise est bel et bien là. Elle n’est pas à cacher parce que les dirigeants se sont retrouvés dans la rue que ce soit de l’opposition, la majorité ou de la société civile avec notre participation active. C’est une preuve que la crise est profonde« , a-t-il démonté.

Pour lui, la rue ne doit pas apporter des solutions aux préoccupations de la population. « Le Président de la République doit mettre fin à cette crise institutionnelle« , a-t-il conseillé en insistant sur le plaidoyer de son regroupement politique mené pour la paix et la bonne gouvernance.

Il propose, dans son plaidoyer, pour la bonne gouvernance du pays, que les 26 membres de la CENI, représentent les 26 provinces, en tenant compte du genre ; le président de la CENI et autres membres du bureau soient désignés parmi les 26 membres qui doivent provenir de la société civile ; les résultats des élections soient affichés devant chaque bureau, et que la proclamation des résultats se fasse de bas en haut, donc en commençant par le bureau de vote, le centre local de compilation des résultats, le secrétariat exécutif provincial et puis au niveau national par la CENI.

Il propose également que le vote du président se fasse au suffrage universel direct à deux tours; le vote des sénateurs et gouverneurs des provinces se fasse au suffrage direct pour lutter contre la corruption qui est un combat pour le Président de la République Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi.

Par Par Jackie Ngolela