Me Jean Claude Katende : « Ces consultations sont comme une ultime chance pour mieux faire »
26 octobre 2020« L’adresse du Président de la République le vendredi dernier a été responsable et républicain. Il a montré le souci qu’il a d’associer plus de congolais à recherche des solutions aux défis multiples auxquels notre pays fait face », écrit Me Jean Claude Katende, Président de l’association africaine de défense des droits de l’homme (Asadho), dans une tribune sur sa page Facebook.
A en croire Katende, la décision de lancer les consultations avec toutes les couches politiques et sociales du Congo est une excellente initiative.
Préalables
« Pour que ces consultations permettent d’avancer, il y a plusieurs choses qui devront être prises en compte, surtout si nous voulons des solutions à impact durable« , écrit-il. Il s’agit notamment, selon l’avocat et défenseur des droits de l’homme, d’évaluer la coalition CACH-FCC.
« Si les regroupements politiques ne saisissent pas ces consultations comme une ultime chance pour mieux faire, ils seront surpris. C’est le peuple qui les chassera comme des vulgaires personnes entant que maître du jeu politique« , déclare Katende.
Pour lui, les consultations et les décisions que le Président de la République devra prendre à la fin doivent s’aligner sur les principes fondamentaux posés par la Constitution.
Ainsi, Me Jean Claude Katende invite Fatshi à s’assurer que toutes les forces politiques et sociales participent aux consultations.
« Il ressort clairement de l’adresse du Président de la République que son souci est de consulter tout le monde, les alliés comme les adversaires politiques, sans oublier les forces sociales », renchérit Katende.
Dans un esprit républicain, il est important que toutes les forces qui seront invitées répondent à la sollicitation du Président de la République, même juste pour lui dire que nous ne sommes pas d’accord avec vous sur tel ou autre point. Il est au moins important d’aller échanger avec lui.
Dans la situation actuelle, tout le monde est important à écouter pour avancer, mais si une personne ou une institution applique la politique de la chaise vide pour la protection de ses intérêts partisans, les autres décideront sans lui, tance Katende.
Par GK