L’église de Kingakati en retraite au Kongo Central
30 octobre 2020Les enjeux politiques sont de taille en République démocratique du Congo (RDC). Dans les états-majors politiques, tous sont en alerte maximale avec l’annonce des consultations par le Chef de l’État Félix Tshisekedi.
Au Front commun pour le Congo (FCC), l’autorité morale Joseph Kabila sera en retraite du samedi 31 octobre au dimanche 1er novembre avec tous les membres notamment les députés nationaux, sénateurs, présidents des regroupements politiques et les différents ministres dans la province du Kongo Central.
Après la rencontre qui s’est tenue jeudi 29 octobre à Kingakati, organisée par le sénateur à vie et à la quelle ont pris part des députés nationaux et sénateurs du FCC, un député de cette plateforme politique a révélé à MédiaPlus cette information, tout en gardant l’anonymat.
Il sera question tout au long de cette retraite de réarmer moralement les caciques du FCC sur l’attitude à prendre face aux enjeux politiques de l’heure. La même source indique qu’une déclaration finale sera faite le dimanche pour balayer les différents sujets d’actualité notamment, la prestation de serment par les hauts juges de la Cour constitutionnelle, la position du FCC face aux consultations annoncées par le Chef de l’État ainsi que l’avenir de la coalition FCC-CACH.
Quant à la réunion du jeudi dernier au sanctuaire de Kingakati, un participant révèle que durant 3 heures de réunion, Joseph Kabila était très serein et calme comme d’habitude. Ce dernier « a préféré écouter plus les participants au lieu que lui-même s’exprime davantage », ajoute la source.
Tout a débuté par une courte intervention du professeur Néhémie Mwilanya, coordonateur du FCC, suivi du président du Sénat Alexis Thambwe Mwamba et de l’intervention de Jeannine Mabunda, présidente de l’Assemblée nationale. « Tous les députés et sénateurs ont répondu présent à cette messe sauf le ministre de l’urbanisme et Habitat Pius Muabilu qui était absent », précise une autre source. « Bonne retraite de délivrance », déclare un élu du CACH.
Par Bajika Ndeba