Le parti écologique SOLEIL saisit la justice contre TFM pour pollution de rivières à Kabombwa
27 septembre 2021Après le cri de détresse de la population du village Kabombwa, situé à 12 km de la commune de Fungurume, dans la province de Lualaba, le Docteur Médard Dieya vient d’effectuer une descente sur terrain avec une délégation d’avocats. Sur le lieu, le constat est amer. Les communautés se disent être victimes de la pollution de l’environnement causée par l’une des usines appartenant aux sujets Chinois.
Le Dr. Médard Dieya, président national du Parti écologique « SOLEIL » exige réparation, à cause du danger qui guette la population de Kabombwa, victime de la pollution de l’environnement. Selon le numéro un de ce Parti politique, l’eau de rivière consommée par la population de Kabombwa a été polluée par les liquides de l’usine de production du chaud, installée dans ce village depuis quelques années par une entreprise Chinoise.
Contacté par a Rédaction de Radio7online, le cabinet d’avocats de ce parti écologique révèle que les conséquences sont « fâcheuses » notamment, avec l’apparition des maladies hydriques et dermatologiques mais aussi, le sèchement des produits agroalimentaires.
Engagé pour la protection de l’environnement, le Parti SOLEIL accuse l’entreprise minière Tenke Fungurume Mining (TFM) d’avoir pollué l’air avec la fumée de son usine qui, selon son président national, a de l’impact pervers sur des femmes enceintes avec comme conséquence : des fausses couches et malformations des nouveaux nés.
Le Dr Médard Dieya dénonce la complicité des autorités locales et appelle à l’implication du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour la délocalisation de l’usine de TFM.
« Nous avons constaté que la population est abandonnée à son triste sort. Les enfants, les hommes et les femmes sont exposés à des maladies de tout genre. Pour le moment, les maladies visibles et palpables, sont celles de la peau. L’eau qui devait être incolore, la rivière Kabombwa est devenue noire. On n’ignore les maladies que ces eaux pourraient causer dans l’avenir à l’intérieur des organes de toute cette population », a alerté Médard Dieya. Il se réserve le droit de saisir dès ce lundi, les instances judiciaires nationales et internationales dans le but de sanctionner l’entreprise concernée.
Pour lui, cette entreprise multinationale devrait réparer les préjudices causés. « C’est pourquoi nous, entant que Parti écologique, nous allons traduire l’entreprise Tenke Fungurume Mining en justice et cette population doit être indemnisée », a déclaré Médard Dieya.
Il a tout de même appelé à l’implication personnelle du Chef de l’Etat et du Vice-premier ministre, ministre de l’environnement en vue de réhabiliter la pauvre population dans ses droits.
Par Thierry Kasongo Muyumba