Affaire François Beya : « Les enquêteurs disposent d’indices sérieux … contre la sécurité nationale » [Présidence de la République]

Affaire François Beya : « Les enquêteurs disposent d’indices sérieux … contre la sécurité nationale » [Présidence de la République]

8 février 2022 0 Par Rédaction

Après plusieurs spéculations dans les médias et sur la toile, la Présidence de la République démocratique du Congo brise enfin le silence au sujet de l’interprétation, samedi 5 février 2022 par l’Agence nationale de renseignement (ANR), du conseiller spécial du Chef de l’État congolais en matière de sécurité, François Beya.

En effet, c’est dans la soirée de ce mardi 08 février que le porte-parole de la Présidence, Tharcisse Kasongo Mwema a fixé l’opinion sur les ondes de la télévision nationale (RTNC).

« Il s’agit d’une affaire relevant de la sûreté de l’État. Une matière de ce genre est de la compétence exclusive de l’Agence nationale des renseignements », a affirmé le porte-parole de Félix Tshisekedi. Et d’ajouter, « Il n’est pas dans les habitudes de ce service de communiquer de ses activités ».

Toutefois, poursuit Kasongo Mwema « dans l’état actuel des choses, on peut affirmer que les enquêteurs disposent d’indices sérieux attestant d’agissements contre la sécurité nationale », avant de souligner que, « les enquêtes se poursuivent et les investigations s’effectuent a différents niveaux ».
Il indique que, s’il s’avère nécessaire de communiquer davantage, le gouvernement de la République s’en chargera.

La sécurité nationale mise en mal

La Présidence de la République invite ainsi la population à « la vigilance et à éviter de donner du crédit aux spéculations mensongères diffusées par des personnes malintentionnées dans les médias et sur les réseaux sociaux », a fait observer la bouche autorisée du président de la République.

Il considère par ailleurs que, « Les indices sont suffisamment sérieux pour donner matière à d’autres considérations du type tribal, clanique ou régionale ». Kasongo Mwema estime que, le processus démocratique amorcé dans notre pays par la première passation pacifique du pouvoir, en janvier 2019, est « un acquis sacré à préserver à tout prix ». « Aucune tentative de déstabilisation de nos institutions démocratiques ne sera tolérée », a-t-il tonné.

En outre, la Présidence de la République invite la population à garder son calme et de vaquer librement à ses occupations. « La situation est sous contrôle », a rassuré le porte-parole du président de la République.

Par Stanislas NTAMBWE